Le mercredi 13 mars 2019, Bertrand Jullien, Matthieu Thiebault et la DDQVA ont accueilli deux représentants de l’UNAPP à Saint Etienne, pour une journée de travail. Sauvegarde42 est nouvellement adhérent à l’UNAPP.
Le matin, Lise Marie Schaffhauser, présidente de l’UNAPP en charge de l’innovation et de la recherche et André Marcotte, administrateur en charge du développement nous ont présenté l’UNAPP qui s’inscrit dans un projet d’éducation populaire, humaniste et participatif. L’UNAPP adhère à la CNAPE.
L’UNAPP a pour objectif la promotion du parrainage d’enfants et d’adultes tant au niveau national qu’international, tout en respectant une éthique et des principes de mise en œuvre. Pour ce faire, elle développe des actions innovantes et de recherche avec les acteurs tout autant qu’elle promeut le partage d’expériences. Elle entend représenter les intérêts du parrainage et participer à la réflexion avec les instances en charge des politiques publiques.
Au travers des recherches engagées en matière de parrainage 4 constantes apparaissent :
- Le choix électif : les parents ou le jeune choisissent le parrain.
- Le pilotage collectif.
- L’existence d’un rite qui installe quelque chose.
- La reconnaissance publique : le parrainage est reconnu et fait sens pour tous.
L’UNAPP travaille sur un référentiel du parrainage construit à partir des recherches action. Les question d’engagement, d’entraide, les droits fondamentaux sont au centre de la réflexion.
Sauvegarde 42 a développé des actions de parrainage que nous avons présenté l’après-midi en présence de Maryvonne Chaffois :
- Marie Girard et Marie Roméas, les familles de parrainage de Sauvegarde42,
- Mohamed Oumakhlouf, le dispositif « ENTR’EUX TEMPS ».
Nous repérons dans les 2 présentations que les liens perdurent parfois au-delà du placement ou de la mesure, avec la famille de parrainage ou la famille accueillante. Le retour régulier du jeune ou du jeune majeur et une demande de conseils aux familles après le temps d’accueil s’apparente au parrainage tel que pensé par l’UNAPP. Il en est de même lorsqu’une famille du dispositif « Entr’eux temps » poursuit son accueil en lien avec les parents ou avec une structure lorsque le jeune est placé.
Ces actions de « l’après Sauvegarde » restent pour partie invisibles, informelles pourtant un lien perdure. Faut-il accompagner ce lien ? le rendre visible ? l’officialiser ou le « ritualiser » ?.
Qu’auraient à y gagner le parrain, le filleul, le parent ?
D’autres rencontres et échanges nous aideront à développer le parrainage et devraient contribuer à alimenter les recherches de l’UNAPP.
A suivre …..